La Masculinité, les Violences et l’Adhésion aux Groupes Armés : Cas du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo.
les résultats saillant de cette recherche ont démontré que les hommes ont tendance à développer une criminalité et du banditisme (38%), à s’insérer dans les activités minières (24%), à adhérer dans des groupes armés (20%), à initier les activités productives (8%) pour survivre à tous ces fléaux.
Résumé
Dans le contexte des conflits armés au Nord-Kivu, des questions se posent quant à l’existence de moyens alternatifs pour résoudre les différends, en dehors de l’usage de la force et de la violence, souvent associées aux stéréotypes masculins. En réponse à cette problématique, l'organisation AIDPROFEN a initié une étude visant à examiner les liens entre la masculinité et l’implication dans les conflits armés.
Cette étude a poursuivi les objectifs suivants :
1. Explorer les attentes communautaires en matière de rôles et responsabilités des hommes et des garçons dans un contexte de conflits armés ;
2. Identifier et analyser les pratiques et attitudes communautaires relatives à ces rôles ;
3. Éclairer les relations entre ces attentes, pratiques et l'engagement dans les conflits armés ;
4. Formuler des recommandations en vue d’adopter des approches non-violentes pour la prévention des conflits dans la région.
Face au contexte de conflit, au sentiment d’impuissance et à une certaine pression sociale, les hommes développent des stratégies d’adaptation qui, à les voir, sont plutôt tournées vers la violence. Ainsi, les résultats saillant de cette recherche ont démontré que les hommes ont tendance à développer une criminalité et du banditisme (38%), à s’insérer dans les activités minières (24%), à adhérer dans des groupes armés (20%), à initier les activités productives (8%) pour survivre à tous ces fléaux.
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